Pour être admis par des écoles en France, il faut tout d’abord comprendre comment le processus de recrutement est conçu.
Et dans ce contexte, c’est important de connaitre le parcours d’admission du point de vue du recruteur :
- La prise de conscience : c’est le moment où l’étudiant (ou futur étudiant) se rend compte que l’échéance de l’orientation approche et qu’il lui faut trouver sa voie.
- La considération : à ce stade, le jeune a défini ses objectifs en matière d’orientation et il recherche des informations sur les voies de les atteindre.
- La décision : le futur étudiant recherche la meilleure formation pour atteindre ses objectifs d’études et professionnels en tenant compte de ses contraintes.
Pour lancer les processus de recrutement, les écoles s’assurent de connaître les prospects cibles.
Lorsque cette étude est faite, les écoles s’adaptent en fonction et augmente leur activité en phase 2 (phase de considération).
Les (futurs) étudiants sont alors beaucoup plus réceptifs et sensibles à la communication.
C’est là que réside l’astuce 1 : tant que vous voyez une école communiquer sur les recrutements, c’est bon signe, foncez.
Concrètement, les moyens de le remarquer sont l’activité sur les réseaux sociaux ou alors l’organisation des salons portes ouvertes (virtuelles ou physiques). Mais la règle générale est de s’y prendre tôt.
En France, il est de tradition que les vacances se prennent pour beaucoup entre fin juillet et début août et beaucoup de responsables de formation traitent en général les demandes d’admission bien avant.
Avant de postuler massivement dans des écoles, faîtes aussi de votre mieux pour vous aligner sur le calendrier de Campus France, l’organisme qui validera votre projet d’étude en France.
En effet, si les vagues d’entretien ont déjà commencé auprès de Campus France, ça devient presque impossible de voir son dossier aboutir pour cette année-là. Il y a toutefois des exceptions, comme ce que nous avons vécu en 2020 ou Campus France a considérablement repoussé les délais pour permettre à plus d’étudiants de terminer leurs dossiers.
Dans la suite, nous allons vous présenter 3 facteurs clés à observer pour soigner sa candidature :
Avant même d’être admis, le recruteur est déjà votre patron : ça vous surprend ?
Remarquez ceci : lorsque l’école publie une annonce de recrutement, elle met ses conditions que vous devez respecter avant même d’être retenu(e).
C’est en ce sens que c’est votre patron, faîtes donc très attention aux consignes car ce sont souvent des conditions de tri pour rapidement éloigner les “mauvais profils”.
Ce sont les profils que l’école estime qu’ils ne correspondent pas à la formation. Assurez-vous donc d’avoir un parcours cohérent et de satisfaire toutes les conditions décrites dans les documents.
Considérez ceci : lorsque vous cuisinez pour quelqu’un d’autre, vous êtes très attentifs à la première bouchée de votre invité. Vous voulez voir sa réaction, vous êtes impatient de voir comment l’autre personne a réagi à votre action.
C’est pareil avec le recrutement pour les écoles. Les premières candidatures sont en général accueillies avec un certain enthousiasme et une certaine curiosité.
Un dernier conseil ? Assurez-vous de respecter les dates limites et la liste complète de pièces à envoyer.
Ce sont les premiers tamis, et les écoles vous le diront : tout dossier déposé en retard ou incomplet ne sera pas étudié. Pour ceux qui doutent, non, ce n’est pas juste une menace. Restez droits dans vos bottes.
Attention à vos recommandations et à la cohérence : très souvent, les écoles demandent de joindre à votre dossier de candidature, des recommandations de tuteurs académiques ou professionnels.
Veillez à choisir des enseignants ou des anciens managers qui peuvent vraiment avoir un avis positif sur votre dossier. De même choisissez des encadreurs qui peuvent avoir un véritable avis sur vous sinon, leur recommandation ne pèsera pas lourd. S’il y a une chose que les enseignants n’aiment pas, c’est être dos au mur et ne pas avoir de marge de manœuvre. Anticipez et prévenez-les en avance, choisissez le bon moment et la meilleure des manières.
Si c’est un de vos enseignants directs, l’idéal serait que vous ayez de bons résultats dans la discipline qu’il enseigne ou du moins que vous soyez un modèle de travail.
Si possible trouvez un moyen de savoir quel avis votre recommandation a posé sur vous. Cela vous aidera à rester cohérent dans votre candidature. Imaginez avoir considéré une de vos caractéristiques comme une qualité mais que votre tuteur pense le contraire. Forcément ça ne donnera pas un bon signal à ceux qui examineront votre candidature.
Recherchez toujours la cohérence dans vos documents surtout au niveau du CV qui dit être le plus récent possible.